Consommer local

Voilà, une réflexion que j'ai depuis un bon bout de temps: comment faire pour consommer le plus possible des produits d'alimentation frais et locaux (c'est à dire qui n'ont pas fait des milliers de km pour arriver dans mon assiette).
Première étape: se rappeler des saisons. Le but ce n'est pas d'acheter des tomates sous serre, même si elles ont été cultivés pas loin. Ce n'est pas évident, surtout avec les supermarchés qui s'obstinent à nous proposer des asperges et des fraises pendant toute l'année (à ce sujet un petit site dont je trouve l'initiative sympa) . Bon, en habitant en campagne, j'ai un avantage; si je regarde autour de moi je peux observer ce qui est cultivé dans les jardins. Le jardin de belle-maman est aussi très pratique, et surtout pour ce que j'aime j'arrive assez à me rappeler les saisons (sinon, après c'est fini :-) ). Pour ceux qui n'ont pas cette chance, on trouve plein de calendriers de saisons sur le net, comme par exemple celui d'Ecopedia.

La deuxième étape est de trouver les produits!
  • Une solution est de participer dans une structure d'agriculture contractuelle de proximité (ACP), qui consiste souvent à adhérer un système de paniers livrés à domicile (ou à un point de dépôt) contre un paiement à l'avance. Vous pouvez trouver plus d'information et une liste des paysans ici. Bonus: on découvre des nouveaux fruits et légumes, parfois ils sont fournis avec les recettes. On a des produits qu'on ne trouve pas au supermarché. Parfois les paniers peuvent contenir d'autres produits comme la viande ou les produits laitiers.
  • Il est aussi possible d'acheter dans son supermarché préféré en regardant les 'petits caractères', qui indiquent la provenance des produits, et en ayant bien en tête les saisons. Bonus: C'est pratique, on fait tout au même endroit. Malus: parfois c'est dur d'expliquer à sa fille: 'non chérie on ne va pas acheter les fruits xxx que tu adores ce n'est pas la saison et il ne vont pas être bons'. Et, étonnamment, ce n'est pas toujours la solution la plus économique.
  • Les marchés sont supers, on peut discuter avec les personnes sur les stands pour s'inquiéter de la provenance des produits. Bonus: le contact humain. Malus: selon où on habite il faut se lever tôt le samedi matin; ou bien le marché a lieu un jour où on travaille.
  • La vente directe à la ferme en self-service ou pas. Parfois sous forme de cueillette comme pour les fraises. Bonus: Quand c'est en self service c'est 7/7 (pratique pour les œufs le dimanche matin), quand c'est un vrai marché, le contact avec les paysans c'est sympa, on a des conseils et des infos, parfois des recettes. La cueillette permet des prix très raisonnables et on se rend compte du travail, c'est encore meilleur! Malus: pas toujours facile de trouver les bonnes adresses, il faut garder les yeux ouverts quand on se balade à la campagne, pour trouver les petits panneaux. Mais récemment j'ai aussi trouvé le site du marché paysan qui en recense une bonne partie. Si vous aimez la cueillette de fraises, voici un post du blog Famille 21 qui recense quelques endroits en Suisse romande.
  • Pour le plus motivés: faire pousser des plantes dans un jardin ou en pot (il y a plein d'espèces qui se prêtent à la culture en pot, comme les tomates, les poivrons, les fraises, les herbes aromatiques...) Bonus: on contrôle la filière, on montre aux enfants comment on fait pousser les plantes. Malus: un peu de travail (c'est là que l'incursion - après autorisation, bien sûr-  dans le jardin de quelqu'un d'autre est une solution :-) ).
Voilà nous on a choisi un doux mélange, la seul solution que nous n'avons pas testé est celle des paniers, car on n'est pas suffisamment organisés, et on a pas mal d'autre choix. D'ailleurs, voici la photo d'une réussite personnelle (bon j'avais acheté la plante, j'étais pas partie des graines là), pour mes tomates par contre je n'ai pas de photo, car on les mange trop vite dès qu'elles sont mûres!

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